La vérité et les rumeurs sur les massacres de chrétiens en Syrie

Rassemblement à Damas, le 27 décembre 2024. • OMAR SANADIKI/AP/SIPA
Qui di seguito un articolo del settimanale in lingua francese “La Vie”, articolo scovato da Don Gianni e che in qualche maniera fa un po’ di luce sulla situazione dei cristiani in Siria e di una serie di “rumori” incessanti quanto alla realtà del “processo al cristiano” che stanno invadendo molte piattaforme “sociali” e molte volte non proprio sociali del tutto. Vi ho trascritto l’inizio dell’articolo, alquanto lungo ma molto interessante, e vi prego di scaricare o leggere il documento in formato PDF qui di seguito a fondo pagina ! Shoukran…
Les tueries de civils alaouites sur la côte syrienne, en marge des affrontements entre fidèles de Bachar el-Assad et forces du nouveau gouvernement, ont donné lieu sur la Toile à des rumeurs infondées d’extermination de chrétiens.
| par l’hebdo LA VIE | publié le 14 mars 2025 | Pierre Jova avec Claire Bernole |
«Selon les dernières estimations, plus de 7000 chrétiens ont été brutalement tués pour leur foi en Syrie au cours des deux derniers jours», annonce l’influenceuse conservatrice américaine Isabel Brown sur Instagram, le 11 mars 2025. «Il ne s’agit pas seulement d’une persécution, mais d’un génocide» ajoute la jeune femme de 27 ans, suivie par plus de un million d’abonnés.
Ce genre de déclarations sature les réseaux sociaux depuis le 6 mars 2025. Ce jour-là, une insurrection fomentée par des fidèles du président déchu Bachar el-Assad éclate dans les gouvernorats (provinces) de Lattaquié et Tartous, sur la côte syrienne. La région est un fief de la minorité alaouite, lointainement issue de l’islam chiite, dont provient Assad.
«Il y a une semaine, Jablah était encore un lieu paisible, où sunnites et alaouites cohabitaient sans problème», confie Ali, un habitant de cette ville côtière d’origine alaouite et ouvert au christianisme. «Mais le 6 mars, tout a dégénéré. À Aldalya, tout près de Jablah, des forces de police et des forces militaires agissant au nom du gouvernement sont venues arrêter un homme ayant critiqué le Président sur les réseaux sociaux. Ces forces ont été attaquées par des milices composées d’Alaouites. Plus précisément d’anciens employés de l’administration Assad qui ont été licenciés par le nouveau régime et ont tout perdu. Depuis, c’est l’escalade. Les Alaouites sont repérés et souvent, tués.»
Ali a assisté à l’exécution de voisins et de leurs deux enfants. «J’étais dans ma voiture et j’ai vu ce qu’il s’est passé ils les ont tués sous les yeux de leurs enfants, puis ils ont tué les enfants. Parce qu’ils étaient alaouites. Or ces gens ne parlent même pas arabe! Ce sont des Tchétchènes, des Ouïgours, des Géorgiens… J’ai été témoin de plusieurs scènes semblables. En me rendant à l’hôpital, déserté, j’ai vu des corps à même le sol que les chats commençaient à dévorer. Personne n’ose les enterrer car quitter sa maison c’est mourir.»
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