Ogni giorno si legge della situazione alquanto delicata per non aggiungere altro, un articolo qui ed un articolo là e abbiamo pensato di fornirvi le ultime dal Medio Oriente attraverso i giornali che leggiamo, perlomeno quelli che si riesce a leggere…

 Toujours pas d’accord pour une trêve, nouveaux ordres d’évacuation à Gaza… L’actu du conflit au Proche-Orient ce lundi 26 août

Point du jour | Libération | 26/08/2024

Frappes israéliennes à Gaza, de nouveaux ordres d’évacuation

Des bombardements menés par l’armée de l’Etat hébreu ont tué au moins sept Palestiniens ce lundi, selon des sources médicales. Deux ont été tués à Deir el-Balah, où près d’un million de personnes étaient réfugiées, deux dans une école du camp de Nuseirat et trois dans la ville méridionale de Rafah, près de la frontière avec l’Égypte. Dimanche en fin de journée, Israël avait aussi émis de nouveaux ordres d’évacuation pour la zone de Deir el-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, forçant de nouvelles familles à fuir. Ces derniers jours, l’Etat hébreu a émis plusieurs ordres d’évacuation, les plus nombreux depuis le début de la guerre longue de dix mois, suscitant un tollé chez les Palestiniens, les Nations unies et les responsables de l’aide humanitaire, qui dénoncent la réduction des zones humanitaires et l’absence de zones sûres.

Pas d’accord lors des négociations au Caire sur le cessez-le-feu à Gaza

Aucun accord n’a été trouvé dimanche 25 août lors des négociations pour une trêve à Gaza qui se sont déroulées au Caire. Ni le Hamas ni Israël n’ont accepté les compromis présentés par les médiateurs, ont annoncé des sources de sécurité égyptiennes. Les envoyés du Hamas ont «rencontré les médiateurs égyptiens et qataris qui les ont informés des résultats des dernières négociations», a affirmé l’un de ses cadres. La position du mouvement islamiste palestinien reste inchangée, a-t-il redit, à savoir «un cessez-le-feu complet, un retrait complet [des troupes israéliennes], le retour des déplacés, l’entrée de l’aide humanitaire, la reconstruction et un accord d’échange» entre prisonniers palestiniens et otages à Gaza. Un haut responsable américain a toutefois qualifié les pourparlers de «constructifs», affirmant que le processus se poursuivra «dans les jours à venir par l’intermédiaire de groupes de travail chargés d’examiner les questions en suspens et les détails».

L’Iran réagit à l’attaque de son allié du Hezbollah sur Israël

A la suite de la salve de missiles tirée dimanche par le groupe armé libanais, Téhéran a estimé que l’équilibre stratégique dans la région s’était déplacé en sa défaveur. «Malgré le soutien global d’États comme les États-Unis, Israël n’a pas pu prévoir le moment et le lieu d’une réponse limitée et maîtrisée de la part de la résistance. Israël a perdu son pouvoir de dissuasion», a écrit le porte-parole du ministère iranien des affaires étrangères, Nasser Kanaani, sur X (ex-Twitter). Tsahal a déclaré avoir frappé le Liban pour contrecarrer une attaque plus importante, au cours de l’un des plus grands affrontements en plus de dix mois de guerre frontalière. Avec trois morts confirmés au Liban et un en Israël, les deux parties ont averti qu’il pourrait y avoir d’autres combats à venir.

Des ONG de défense des journalistes demandent à l’UE de faire pression sur Israël

Une soixantaine d’organisations internationales défendant la presse demandent ce lundi à l’Union européenne de suspendre son accord d’association avec Israël, après bientôt onze mois d’atteintes à la liberté des médias et de décès «sans précédent» de journalistes dans la guerre avec le Hamas. Depuis l’attaque du mouvement islamiste le 7 octobre sur le sol israélien, le gouvernement de Benyamin Nétanyahou a pris une série de mesures «pour restreindre la liberté des médias qui a abouti dans les faits à l’établissement d’un régime de censure», écrivent dans une lettre le Comité pour la protection des journalistes, Reporters sans frontières, Human Rights Watch et la Fédération européenne des Journalistes. Plus de 100 journalistes palestiniens sont morts dans le conflit, ainsi que deux Israéliens et trois Libanais, ce qui en fait «la période la plus meurtrière» pour la presse depuis des décennies. Certaines des victimes ont pu être «ciblées», accusent les organisations signataires.