Visa pour l’image :: 2023
Foto tratta dal sito ad hoc
Festival International du Photojournalisme – Visa pour l’image
Anche quest’anno, seppure in pratica all’ultimo giorno, sono riuscito ad “incontrare” all’Esibizione foto «VISA POUR L’IMAGE» qui a Perpignan, parecchi artisti della macchina fotografica che riescono a raccontare delle storie strabilianti con il loro obiettivo, storie talvolta strazianti e difficili da guardare, difficili da digerire, se preferite.
In ogni caso certe foto sono straordinariamente sorprendenti, foto che sembrano state scattate secoli fa ma che sono purtroppo odierne e che dimostrano che una certa realtà del giorno d’oggi non ha niente da invidiare al periodo peggiore della nostra esistenza su questa terra, un pugno nello stomaco ad ogni fotogramma rappresentato!!!
Qui di seguito vi invito a leggere, in francese, l’Editoriale del Presidente della mostra fotografica, Jean-François Leroy, che con poche parole parla della realtà odierna anche in fatto di articoli scritti da una certa Intelligenza Artificiale, vedere l’articolo in merito di questo mese, paragrafi sacrosanti e che stanno a dimostrare quanto pericoloso sia aggiungere foto che siano state “scattate” da un computer e non da un fotografo con una vera macchina fotografica :
Édito du directeur
La photographie aurait un nouveau fossoyeur : les intelligences artificielles génératives. Dans les fausses images ultra-réalistes qui ont inondé les réseaux sociaux, beaucoup ont voulu voir l’ultime coup de poignard porté à notre profession. Las. Un prompt* va-t-il remplacer Eugene Richards ? Humblement, naïvement, férocement, nous ne le pensons pas. La photographie n’a pas attendu Midjourney et consorts pour être menacée, bouleversée, et surtout trafiquée.
Émergence de la photo numérique et des outils de retouche, mort des agences d’archives au profit de celles de stock par abonnement (elles-mêmes désormais fragilisées par lesdites IA génératives), multiplication des diffuseurs et dilution de la valeur d’une image avec les smartphones… Et pourtant, le photojournalisme est toujours là. Pourquoi ? Parce que ce qui nous rassemble à Perpignan, c’est l’envie de voir le monde. Le vrai. Ce besoin et cette envie de réalité vont désormais rendre les émetteurs d’informations vérifiées et authentiques encore plus indispensables qu’ils ne l’étaient déjà ; et cette prolifération de contenus potentiellement bidon rend leur tâche encore plus importante, et ô combien plus épineuse aussi.
Beaucoup exhortent à freiner le développement de ces IA génératives. Un vœu pieux – et hautement discutable au regard des avancées déterminantes qu’elles pourraient aider à accomplir dans d’autres domaines. Mais ceux qui doivent peut-être enfin ralentir après deux décennies de perpétuelles accélérations, c’est nous : les médias.
L’histoire récente – la fermeture des pure players gratuits et l’envol des abonnements numériques des médias de référence investissant encore des moyens considérables dans la production d’informations de terrain – en fait la démonstration. Et dans ce nouveau paradigme, l’éducation et la sensibilisation aux médias vont devenir plus que jamais indispensables. Une démarche que nous nous efforçons de mener pour le grand public et les scolaires, chaque année et gratuitement depuis trente-cinq ans, grâce aux photojournalistes du monde entier.
Jean-François Leroy
Qui di seguito i nomi dei fotografi che hanno partecipato a questa edizione della mostra fotografica con il titolo della loro carrellata di immagini, tra cui Federico Rios Escobar che vi supplico di cliccare qui su internet (Federico Rios Escobar photoreportage), foto che non sono riuscito a “leggere” senza il fazzoletto in mano, allo stesso tempo straordinarie, strane, forse anche strabilianti, una storia in ogni foto che lascia un certo amaro in bocca, per non aggiungere altro!
Tutte le foto di Beirut nel 2006 sono state scattate da Paolo Pellegrin!!
- Tyler Hicks
Bakhmout, une ville en guette - Darcy Padilla
California Dreamin’ - Dimitar Dilkoff
Des deux côtés de la ligne de front - Emily Garthwaite
Didjla : Voyage le long du Tigre - Brent Stirton
Eléphants d’Asie : culture, protection, conflits et coexistence - Natalia Saprunova
Events, les gardiens des richesses yakoutes - Stephanie Sinclair
Grossesses à haut risque après l’arrêt Dobbs - Nanna Heitman
Guerre est Paix - Pascal Maitre
Le charbon de bois : l’or noir des pauvres - Federico Rios Escobar
Le chemin de la dernière chance - Mark Peterson
Le passé n’est jamais mort - Ebrahim Noroozi
Le pays le plus triste au monde et le pire pays pour les femmes - Sandra Mehl
Louisiana : les premiers réfugiés climatiques des États Unis - Paolo Pellegrin
Mes années Visa - James Balog
Photographie de l’anthropocène - Michael Bunel
Rechercher, sauver et protéger - Collectif des photographes iraniens
Revoltes en Iran - Mads Nissen
Sangre Blanca : la guerre perdue contre la cocaïne - Giles Clarke
Sans eau nous mourrons - Christophe Rogel Blanquet
Sublime poison - Nick Brandt
The day may break - Ian Berry
Water - Laura Morton
Wild West Tech
Ottima riflessione! Ci sarà pure una differenza per chi osserva tra un’immagine “viva” e parlante, anche se “cruda”, e una bella all’apparenza, ma fredda, artificiale e muta!
Sembran davvero foto ‘vintage’!